dimanche 15 juillet 2012

Le potager urbain, ou l'utilisation responsable et intelligente de l'espace et des ressources



Le jardinage est de plus en plus populaire et on utilise de plus en plus d’endroits inusités pour le pratiquer, (toitsruellesbalcon, etc)

Quant est il de ce besoin qu’ont les gens de jardiner… en fait, on peut en premier lieu aborder la question du coté des bienfaits d’un potager à la maison.  Ensuite regardons les avantages de le faire sur la cour avant.


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1- Analyse des bienfaits du jardinage.
Bienfaits sur la Santé :
- Moyen de faire de l’exercice qui favorise la détente (notamment pour les aînés)
- Combattre l’embonpoint en mangeant plus de légumes (problème criant chez les jeunes)
- Moins de pesticide dans nos assiettes

Bienfaits sur l'Environnement :
- Moins de transport (fruits et légumes font en moyenne 2500 Km pour aller à l’épicerie)
- Moins d’emballage, donc moins de déchets pour les sites d'enfouissement.

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2- Analyse des bienfaits du jardinage... fait sur la cour avant.

Pour réaliser mon potager, j’ai consulté plusieurs sites et blogues internet et principalement je me suis inspiré de designers comme Fritz HaegYvette Soler et H.C. Flores pour faire le tout devant la maison.

Il s’agit donc non plus d’un aménagement urbain avec potager, mais plutôt d’un potager aménagé en milieu urbain.  En plus des bienfaits connus du jardinage, mon potager, du fait qu’il soit devant la maison, devient un outil de développement social, un outil éducatif et fait preuve d'une utilisation intelligente et responsable de l’espace.


Outil de développement Social :
- Démontrer de l'ouverture sur les gens
- Lorsqu'on donne des légumes, apprendre le partage aux jeunes et moins jeunes.
- Tisser des liens avec les voisins et passants
- Partager les idées et connaissances avec tous ceux qui s'arrêtent au potager.

Outil Éducatif :
- Occasion de pouvoir rejoindre les gens facilement pour leur parler des bienfaits du jardinage sur la santé et l’environnement.

L’utilisation Intelligente et Responsable de l’espace :
- La cour avant ne sert qu'à l’esthétisme. Y planter des légumes c'est une utilisation intelligente des ressources et de l'espace.  De toute façon, du gazon ça ne se mange pas, et la tondeuse ça pollue tout comme les pesticides et engrais chimiques.


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Notre cour avant est devenue un potager aménagé…  Plus de gazon; pas de fleurs ni d’arbres ou plantes pour principal aménagement.  Chaque carré du potager est aménagé et pensé en fonction de mettre ensemble les légumes, herbes et fleurs pour qu’ils se protègent et fassent une lutte biologique aux insectes nuisibles du potager.  D’autres fleurs sont dans le potager pour attirer les pollinisateurs. C'est ce qu'on appelle un potager ou une culture bio grâce au compagnonnage.
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Mon potager, de par son envergure (tout le terrain) et son emplacement a provoqué et dérangé.  Ainsi il forcera peut-être la mobilisation des gens qui désirent des changements d’attitudes de la part de nos dirigeants.  

Mon vœux sera que les gens qui, comme moi, décident de se responsabiliser et poser des petits gestes concrets pour la planète et soi-même, ne soit pas marginalisés ni importunés par des règlements qui interdisent tout bonnement sans raisons valables des potagers sur les cours avant…. Comme c’est la cas aujourd’hui avec la ville de Drummondville qui, d’un côté avec ses politiques encourage mon geste, mais le réprimande dorénavant avec ses nouveaux règlements.   Comme on dit : « Quand les bottines ne suivent pas les babines !!!»

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Après lecture de cette politique, répondez à la question suivante.  Quel est le terrain qui répond le mieux aux politiques environnementales de la ville de Drummondville.   

 A- La cour avant gazonnée où il est permis d'appliquer des pesticides, où il permis de passer une tondeuse qui pollue 40 fois plus qu'une voiture et qui ne nourrit personne.  Une cour avant qui utilise l'eau potable de la ville pour entretenir le gazon.  Qui est en tout point légale au point de vue des règlements de Drummondville.






 B-  La cour avant non gazonnée, qui n'utilise pas de pesticide, où l'on ne passe pas de tondeuse et qui nourrit au moins 5 personnes.  Une cour avant qui utilise l'eau de pluie pour faire pousser des légumes.  Qui est en tout point illégale au point de vue des nouveaux règlements de Drummondville.  




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ÉPILOGUE:


Le débat est ouvert...  Bienvenues aux commentaires !!!  
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N'oubliez pas d'aller signer notre pétition pour signifier à la ville de Drummondville
votre appui à la possibilité d'aménager des potagers sur les cours avant.
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4 commentaires:

  1. Bonjour les jardiniers urbains,

    À titre de responsable du programme d'économie d'eau potable de la ville de Baie-Comeau afin de mettre en application la Stratégie Québécoise d'économie d'eau potable; de membre fondateur de la politique de développement durable de la ville de Baie-Comeau; et de Vérificatrice environnementale (VE ISO 14001), Je tiens tout d'abord à vous féliciter car l'évaluation des bienfaits de votre potager urbain est très juste.
    Vous faites preuve d'exemplarité en matière de développement durable.

    A mon avis, la ville de Drummondville aurait tout bon de mettre en place un programme encouragant ces aménagements inovateurs et uniques.

    Pour avoir assisté à plusieurs conférences présentant des iniciatives municipales en matières d'économie d'eau potable et de développement durable, les municipalités ayant un parcours déjà avancées en matière d'environnement, vont plutôt adopter des réglements sur l'utilisation de l'eau très restrictifs et ayant des articles interdisants complètement l'arrosage des gazons. Elle vont aussi adopter des plans d'aménagement et d'urbanisme très sévère afin de diminuer au maximum l'emprise des rues et restaurer des fossées pour en récuperer les eaux de pluies et les transformer en espaces favorisant l'absortion naturel de l'eau.
    Rares sont celles qui votent l'interdiction d'aménager des potagers dans l'avant cours.

    Je crois que la ville de Drummonville à fait un grave pas en arrière, quand on sait que le développement durable et la mentalité verte ne sont pas innés chez les gens. Convertir la population, la sensibiliser, lui communiquer les avantages d'adopter des bonnes pratiques est un travail difficile et ses efforts se traduisent par de très petites victoires sur de très longues périodes.

    J'ose espérer que les professionnels ou les fonctionnaires ayant travaillés depuis plusieurs années sur cette politique à la ville de Drummondville ne soient pas les investigateurs de ce nouveau réglement. Mais malheureusement avant d'adopter un nouveau réglement tel que celui-ci, la haute direction de concert avec le comité environnemental doivent valider ensemble, la concordance du réglement avec la politique environnementale. Je dois malheureusement affirmer que dans le cas présenté ici, il y a eu un manque flagrant de ce comité.

    Christine

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  2. Merci Christine pour ce commentaire très instructif. Notre projet s'inscrit surement dans une démarche de développement durable et nous le défendrons afin d'ouvrir les portes à d'autre semblables. Tu as tellement raison lorsque tu dis " Convertir la population, la sensibiliser, lui communiquer les avantages d'adopter des bonnes pratiques est un travail difficile et ses efforts se traduisent par de très petites victoires sur de très longues périodes".

    Merci pour ton support et aide.

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  3. Je trouve que votre débat n'est pas objectif. D'abord, C'est exact que les potagers "urbains" présentent des bienfaits. Cependant, on parle ici de Drummondville qui compte beaucoup d'agriculteurs locaux, on oublie donc les 2500 km de route des fruits et des légumes en été... L'agriculture biologique commerciale existe également. De plus, c'est un geste écologique que de soutenir l'économie locale.

    Aussi, une pelouse qui n'est pas arrosée entre en état de dormance. Elle ne meurt pas. Je n'ai pas de voisins qui arrose leur gazon. Toutefois, mes voisins arrosent leur potager. Les plantes d'un potager qui ne sont pas arrosées n'offrent pas le même rendement. Je suis désolé, mais en période de sécheresse, ce ne sont pas les bacs de récupération de pluie qui font fructifier votre travail.

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  4. @Jean Fortin : Quand je regarde l'état de l'environnement (exemple les perchaudes du Lac St-Pierre VS phosphore de l'agriculture traditionnelle) je me dit qu'il ne faut au moins essayer de faire les choses différement.

    http://www.lapresse.ca/le-nouvelliste/environnement/201203/28/01-4510296-la-peche-a-la-perchaude-interdite-pour-cinq-ans.php

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