vendredi 6 juillet 2012

Fin des potagers devant les maisons à Sant-Charles-de-Drumomnd


Comme certains le savent, une fois notre potager terminé, nous avons appris que la ville de Drummondville allait bientôt mettre à jour les règlements municipaux.  
Le tout est confirmé dans un article du journal local (l’Express) sous la plume du journaliste Jean-Pierre Boisvert.

Pour notre part, notre potager fut construit alors que le règlement de notre secteur (St-Charles-de-Drummond) permettait encore les potagers devant les maisons.  Même si le règlement changeait, nous garderions un droit acquis pour notre aménagement selon l’information se trouvant dans l’article de monsieur Boisvert.

Mais qu’en est-il des prochains citoyens qui voudraient, tout comme nous, faire un potager sur la cour avant de leur demeure? 
À ce qu’on peut en déduire, selon le PROJET DE RÈGLEMENT NUMÉRO 4300 que la ville vient adopter,  l’aménagement d’un potager serait désormais interdit sur la cour avant et la cour avant secondaire. 

Donc, la ville de Drummondville, dans son projet d’harmonisation des règlements pour tout son territoire, va retirer aux citoyens de mon secteur un droit concernant l’aménagement des potagers sur les cours avant.

La ville deDrummondville, hôte du Mondial des Cultures, fera-t-elle la sourde oreille à l’accueil qu’a reçu notre potager hors des ses murs.  De plus ses politiques en matière de développement durables sont pourtant claires à ce sujet :

La Ville fait appel à la conscience environnementale de ses citoyens et de ses citoyennes dans tous les secteurs visés par la politique… Pour y arriver, des changements d’attitudes sont essentiels. Par la responsabilisation, on entend que chaque personne doit apporter une contribution significative et à la hauteur de ses capacités dans la perspective où il est un maillon de la chaîne. La succession des actions individuelles va déclencher le mouvement collectif.

Alors pourquoi un tel recul au niveau des règlements concernant l’aménagement de potagers sur les cours avant dans Drummondville, secteur St-Charles?  Nous aurions dû au contraire étendre ce droit à tout Drummondville. 

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Vous pouvez également les rejoindre pour faire part de votre position à cet égard.  


Cabinet de la mairesse
Madame Francine Ruest Jutras
Mairesse 
Hôtel de Ville
415, rue Lindsay
Drummondville (Québec) J2B 1G8
Téléphone : 819 478-6553
Télécopieur : 819 478-2591
Courriel : mairie@ville.drummondville.qc.ca


5 commentaires:

  1. Est-ce qu'ils pensent aussi interdire aux arbres de se laisser pousser les feuilles, aux fleurs de se laisser pousser les pétales et aux oiseaux de chanter????

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  2. Je trouve ça tellement incohérent, sans fondement et surréaliste, que je vais en parler au Jardin du vent, tiens.

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  3. Bonjour Stéphanie. Je crois que la clé dans toute cette histoire est l'éducation. Nos élus tout comme les simples citoyens doivent être sensibilisés et mis en contact avec des exemples concrets de responsabilisation environnementale, comme de faire pousser un potager au lieu de gazon ;-)
    De par votre commentaire, je suis sûr qu'il y a longtemps que vous vous présentez en exemple dans votre entourage. Merci de votre visite ici et de votre contribution aux commentaires.

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  4. Tout d'abord je tenais à vous féliciter pour cette excellente initiative.

    Mais je vais me faire l'avocat du diable.

    Je pense que ce règlement existe pour une raison tout à fait légitime. Celle d'éviter qu'une personne aménage n'importe quoi sur sa cour avant, du genre, qu'elle enlève son gazon et qu'elle sème maladroitement différentes plantes sans prendre le temps d'entretenir son jardin en laissant le tout pousser librement ce qui pourrait susciter le grogne du voisinage.

    En fait, lorsqu'on y pense un peu, la raison d'être de la quasi-totalité des interdictions est pour empêcher les gens de mauvaises foi ou négligeants de faire tout ce qu'ils veulent.

    Évidemment, pour des personnes raisonnables et sérieuses comme vous, ce règlement est un non-sens étant donné que votre jardin est bien entretenu et qu'il n'est pas susceptible de causer de problèmes de santé public ou de voisinage.

    Mon point est, je suis contre l'interdiction, qui est beaucoup trop stricte, mais je suis contre aussi une liberté totale et non réglementée de l'aménagement d'un potager sur la cour d'avant.


    Dans le monde idéal, il devrait exister un réglement qui permettrait d'aménager un potager devant la cour mais avec des contraintes précises pour éviter les projets désastreux. Ce genre de réglement pourrait obliger les citoyens à construire des bacs surélevés en bois permettant d'établir un périmètre précis pour faire pousser ces plantes, le règlement pourrait aussi limiter le type de plantes pouvant être cultivées, etc...

    En somme, je pense que si vous voulez que votre contestation ait un impact auprès de la municipalité, vous devriez suggérer une réglementation comprenant des limites à l'aménagement d'un potager sur la cour du devant.

    Pour être vraiment percutant, il serait peut-être intéressant de trouver des règlements d'autres municipalités qui militent en ce sens.

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  5. Bonjour M. Arnaud. Merci pour ce commentaire pour lequel vous y avez mis du temps et réflexion.
    Vous avez raison sur toute la ligne. Le seul point sur lequel je devrai vous reprendre est lorsque vous dites qu'il me revient de suggérer une réglementation pour ma contestation. Je comprends votre point et pour nous il allait de soit que l'aménagement des potagers doit être encadré. Toutefois, dans cette démarche c'est plutôt à la ville de motiver sa décision d'interdire les potagers devants les maisons. Ce sont eux qui font le geste d'interdire et il devrait nous dire pourquoi. S'il nous demandait nos idées pour un tel encadrement nous le ferons (et nous allons bien évidemment offrir notre expérience et informations à ce sujet). Toutefois, nous sommes loin d'être les experts en la matière et bien des architectes paysagers pourraient prendre le relais à ce niveau. Nous avons effectivement des exemples provenant d'ailleurs qui font la promotion de mettre autre chose que du gazon sur les parterres. Pour s'inspirer, aussi, on ne dois pas s’arrêter à ce qui se fait dans les autres villes du Québec, il faut aussi aller voir dans le reste du Canada et le monde.

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